Interview de Carla Bruni-Sarkozy: polémique avec le Nouvel Observateur

Publié le par titof

PARIS (AFP) - Le site de L'Express publie mercredi une déclaration de Carla Bruni-Sarkozy dans laquelle elle se dit "extrêmement désolée" si elle a "pu blesser quelqu'un" dans l'interview publiée mercredi par l'Express et dont des extraits ont été mis en ligne mardi sur le site de l'hebdomadaire.

Dans cette interview, elle déclare à propos d'un article publié sur le site internet du Nouvel Observateur faisant état d'un SMS que Nicolas Sarkozy aurait adressé à son ex-femme: "le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs?"

"Dans l'édition d'aujourd'hui, 13 février 2008, L'Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j'ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites internet avec celles employées par la presse collaborationniste. Si j'ai pu blesser quelqu'un, j'en suis extrêmement désolée. J'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information. Et le danger potentiel qu'elles représentent", écrit l'épouse du président de la République.

Mardi soir, le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Michel Labro, a estimé sur Rue89 qu'"on ne joue pas avec ce genre d'affirmation". Il dit juger l'interprétation de la nouvelle première dame de France "parfaitement hallucinante, assez incroyable et pathétique", bref "parfaitement imbécile".

Dans sa première interview de "première dame" de France, la nouvelle épouse du président affirme par ailleurs vouloir "garder (sa) personnalité",

"Je ne sais pas encore ce que je peux faire en tant que première dame, mais je sais comment je veux le faire: sérieusement", ajoute l'ex-mannequin reconvertie avec succès dans la chanson.

Interrogée pour savoir si elle pensait "s'inspirer" d'autres premières dames françaises comme Danielle Mitterrand ou Bernadette Chirac, l'épouse du chef de l'Etat, âgée de 40 ans, a marqué sa différence.

"Ce sont des femmes que je respecte. Cependant, tout comme Nicolas ne ressemble pas à ses prédécesseurs, j'aimerais, moi aussi, tout en respectant la dignité de la fonction, garder ma personnalité", répond-elle à la question de savoir si elle pense "s'inspirer ".

Alors que l'officialisation de leur liaison a eu lieu en décembre, deux mois après le divorce de M. Sarkozy de sa deuxième épouse Cécilia, et que leur mariage a été célébré le 2 février, elle explique qu'"entre Nicolas et moi, ce ne fut pas rapide, ce fut immédiat. Donc, pour nous, ce fut en somme assez lent".

Troisième épouse du président, Carla Bruni, 40 ans, qui a une fois déclaré à un magazine "s'ennuyer follement dans la monogamie", ajoute: "je suis de culture italienne et je n'aimerais pas divorcer... Je suis donc la première dame jusqu'à la fin du mandat de mon mari, et son épouse jusqu'à la mort. Je sais bien que la vie peut réserver des surprises, mais c'est là mon souhait".

Carla Bruni est aussi interrogée sur l'image qui a soulevé la polémique, celle de son fils Aurélien (qu'elle a eue avec le philosophe Raphaël Enthoven) se cachant le visage, sur les épaules du président, à Pétra (Jordanie) début janvier. Elle reconnaît avoir commis "une erreur".

"A Pétra, après quarante-cinq minutes de marche, j'étais épuisée à force de porter mon fils. Nicolas l'a pris sur ses épaules, et j'ai apprécié ce geste sans réfléchir. Quand j'ai vu les photographes qui étaient là, j'ai dit à mon fils de se cacher le visage, parce que je pensais qu'il valait mieux qu'il ne soit pas reconnaissable sur les clichés", explique-t-elle.

"Mon erreur a été de ne pas prendre la mesure de ce qui allait arriver, de ne pas réagir assez vite lorsque j'ai vu les 600 photographes réunis soudainement. Quelques secondes ont suffi. Mon erreur la plus grande, bien sûr, a été d'emmener mon fils dans cette visite à Pétra. Cela a donné une image choquante, violente, obscène, qui m'a procuré de la honte en tant que mère. Ce n'est pas l'erreur de Nicolas, c'est la mienne", ajoute-t-elle.

Carla Bruni se dit désolée d'avoir "pu blesser quelqu'un" en comparant les méthodes du Nouvel Observateur dans l'affaire du SMS de Nicolas Sarkozy à celles de la presse collaborationniste.

Dans L'Express, sa première interview depuis son mariage le 2 février à l'Élysée, Carla Bruni promet de tenir "sérieusement" son rôle de première dame de France et prend la défense du président de la République, à l'heure où les sondages négatifs s'accumulent…..c’est raté

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