Croissance - Dray prédit un "plan de rigueur rampant"
Les réactions n'ont pas tardées après l'annonce de François Fillon concernant la révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2008. Si Jean-Pierre Raffarin a salué la "lucidité" du Premier ministre, le député socialiste
Dans une interview à L'Express, François Fillon a annoncé que le gouvernement révisait à entre 1,7% et 2%, contre entre 2% et 2,5% précédemment, la prévision de croissance économique de la France pour 2008.
"Nous avons une crise financière qui est très préoccupante. Je pense qu'elle n'est pas achevée, elle n'est peut-être même pas à sa moitié", a estimé Jean-Pierre Raffarin. "Le Premier ministre, avec lucidité, a reconnu cette situation."
Tous ne partagent pas cet avis, à commencer par Julien Dray. "Les déclarations du Premier ministre confirment les débats que nous avons eus à l'automne sur le budget 2008, les remarques que nous faisions sur l'insincérité des comptes", a déclaré le porte-parole du PS. Le député socialiste estime que "les déclarations de François Fillon confortent l'opposition dans les critiques qu'elle a été mené à porter. Il y a donc un plan de rigueur rampant qui va s'installer"
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La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a affirmé, mercredi 26 mars, lors d'une conférence de presse que la France résistait à la crise financière internationale et que son "économie réelle se porte plutôt bien".
Elle a toutefois confirmé que le gouvernement allait, dans le contexte du ralentissement de l'économie mondiale, réviser à la baisse sa prévision de croissance pour 2008, tablant désormais sur une progression du PIB comprise entre 1,7% et 2%.
"Cela paraît un chiffre raisonnable compte tenu des incertitudes internationales et des bonnes performances de l'économie française", a-t-elle dit, soulignant toutefois que le consensus des économistes était de 1,6%.
La contradiction est la signature de ce gouvernement, autant d’incompétences nuis aux réalités, ce que l’économie française à besoin c’est de femmes et d’hommes en phase avec ces réalités, et le calvaire va encore durer … 4 ans.
A bon entendeur…
Christophe