Semaine 258 - Dimanche 27 mai 2007

Publié le par titof

Dimanche 27 mai 2007

Les Français «floués» par Sarkozy selon Royal... Mais contents quand même...

Dimanche 27 mai, J+21

Ségolène Royal ne croit pas vraiment à la dynamique Sarkozy: «Les gens vont se rendre compte petit à petit qu'ils ont été floués sur un certain nombre de propositions qui sont intenables.»

Mais les Français ne donnent pas vraiment raison à l’ancienne candidate socialiste: 65% des Français sont satisfaits de Nicolas Sarkozy comme président de la République et 62% sont satisfaits de la nomination de François Fillon, selon un sondage IFOP pour «Le Journal du dimanche.»

Valérie Pécresse n’essaie pas de gagner du temps. Elle annonce dans «Le Journal du dimanche» qu’une réforme des universités pourrait être votée dès juillet : «Nicolas Sarkozy et François Fillon savent que l'université française est au pied du mur. Ils savent aussi que ce projet d'autonomie est constamment évoqué depuis 15 ans et sans cesse repoussé. (...) Or le projet est aujourd'hui politiquement mûr.» Pas de risque d'avoir les étudiants dans la rue en juillet.

Ségolène a raison, seuls les aveugles ne peuvent pas voir ce qui nous attend dans les 5 prochaines années.

Ségolène Royal dénonce les "mensonges" de Sarkozy en 10 jours

REUTERS : samedi 26 mai 2007

LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) - Ségolène Royal a fait en quelque sorte sa rentrée politique samedi à La Rochelle en dénonçant les "mensonges" de Nicolas Sarkozy et en regrettant qu'un certain nombre d'électeurs aient été floués.

"Il y a eu des mensonges tenus par Nicolas Sarkozy", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse à la mairie de La Rochelle, où elle était venue soutenir des candidats du Parti socialiste et du PRG aux élections législatives.

"Sur ces quelques semaines seulement il va pouvoir faire illusion, sauf qu'au vu de la gestion des premiers dossiers on voit que les promesses ne correspondent à rien et ont été faites, pour un certain nombre d'entre elles, uniquement pour gagner des voix", a ajouté Ségolène Royal, qui était restée silencieuse dans les médias depuis sa défaite le 6 mai.

Pour elle, "le moment de vérité arrivera pour Nicolas Sarkozy" parce que "les gens vont se rendre compte qu'ils ont été floués petit à petit par un certain nombre de propositions qui sont intenables".

Par exemple, "un certain nombre de gens se sont faits avoir lorsqu'ils imaginaient que du jour au lendemain ils allaient pouvoir obtenir des déductions d'intérêts sur les emprunts immobiliers", a ajouté l'ancienne candidate du PS à l'Elysée.

Parmi ces Français "floués", elle a évoqué les personnes âgées qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en raison de la promesse d'allégement sur les droits de succession alors que dans "75% des cas il n'y a aucun droit perçu" ou "ceux qui ont acquis leur résidence principale il y a quelques mois et qui pensaient pouvoir bénéficier de déductions de leurs intérêts d'emprunts".

"C'est la même chose pour le service minimum", a-t-elle estimé, faisant valoir qu'après avoir pris contact avec les organisations syndicales le président Nicolas Sarkozy a été contraint de constater "qu'une réforme comme celle-ci aussi brutalement qu'il l'avait promise est impossible".

Aux yeux de Ségolène Royal, les promesses déjà non tenues incluent la candidature de la Turquie à l'Union européenne.

A ce propos, Nicolas Sarkozy a fait "une promesse qu'il savait intenable", c'est que "dès son élection il interromprait les négociations avec la Turquie".

"A peine son voyage à Bruxelles s'est-il passé qu'il a été aussi obligé de reculer", a-t-elle dit ajoutant que le chef de l'Etat "n'a aucun pouvoir pour arrêter du jour au lendemain les négociations au long cours et qui ont engagé dans la quinzaine d'années qui sont devant nous la parole de la France".

Ségolène Royal a mis au défi Nicolas Sarkozy de prendre avant le premier tour des élections législatives, le 10 juin, des décisions ne relevant pas du pouvoir législatif, notamment sur les postes supplémentaires promis par le Premier ministre concernant l'hôpital ou sur les "moyens supplémentaires pour l'enseignement supérieur et la recherche, et l'éducation".

Elle y a ajouté "la revalorisation des bas salaires et l'augmentation des petites retraites" au nom de "la cohérence entre les discours et les actes".

A promettre tout, n’importe quoi, et son contraire, ce qui devait arriver, arrive… Pour le moment, et vu comment les médias continuent de nous vendre le produit marketing (son footing, ses déplacements… peut être bientôt sa dernière nuit avec Cécilia, ça mettrait du piment) les français, enfin 53% d’entre eux, s’estiment satisfait de leur choix. Encore heureux…

Publié dans Parlons de.....

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