Ségolène Royal : 2 ans d'opposition radicale au sarkozysme...

Publié le par titof


Karcher
par Schumi93120


Le serment de Royal
par Airainlegacy

2 ans d'opposition radicale ...

(exemple de vidéos illustrant le dossier ...)

Durant la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, ancien maire de Neuilly-sur-Seine et ami de nombreux actionnaires et patrons de presse, avait réussi à faire censurer des articles, à faire éliminer le patron de Paris-Match, Alain Genestar, à faire pression pour empêcher la diffusion du dialogue Ségolène Royal/Bayrou dans l'entre-deux-tours sur une chaîne généraliste ou encore à agiter la carotte et le bâton pour obtenir une couverture médiatique favorable à lui-même.

Le slogan, "Travailler plus pour gagner plus" était devenu le slogan-phare du candidat Sarkozy en 2007, nonobstant les millions de chômeurs n'ayant pas du tout de travail ou les nombre grandissant de travailleurs précaires, sans compter des conditions de travail de plus en plus dégradées.

En 2005, Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur. La France connut alors ses plus grandes émeutes urbaines et une flambée de violence dans les banlieues sans précédent.

"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", tel est l'article 1er de notre Constitution dont Nicolas Sarkozy aurait dût être, durant son mandat, le garant, le protecteur, voire le messager à travers le monde.

Lors du débat présidentiel, Ségolène Royal avait interpellé Nicolas Sarkozy sur le bouclier fiscal qui exonérait déjà les hauts revenus de 60%. Celui-ci de lui rétorquer qu'il allait faire pire, avec un "paquet fiscal" consistant en cadeaux fiscaux à hauteur de 50%.

Nicolas Sarkozy a imposé aux Français, non seulement une rupture avec la politique étrangère française, favorable qu'il est aux préceptes bushiens de l'intervention militaire au Moyen-Orient, mais aussi une rupture avec la primauté en Europe du couple franco-allemand.

Nicolas Sarkozy, qui venait de sacrifier 15 milliards d'euros par an pour son "paquet fiscal" justifie a posteriori l'instauration d'un impôt sur les malades : les franchises médicales, censé renfloué les caisses de l'assurance maladie...

"Si l'on taxe trop le capital", il se délocalise... Si l'on taxe trop le travail, idem... disait le 30 août 2007 le Président Sarkozy à l'Université d'été de "son" Medef...
Pourtant, c'est bien le "paquet fiscal" qui sera la grande innovation de l'été sous Sarkozy, comme la création d'une "commission" sur la croissance et autres décisions sans suite... Rien ou si peu pour les PME dont tous les économistes savaient que ce sont elles qui produisent des emplois, peuvent exporter depuis la France, faire des bénéfices sans délocaliser et donc : produire de la croissance.

Le 4 juin 2007, le Premier ministre Fillon affirmait, flamboyant que la gauche n'aimerait plus la France ! Rien de moins... Pour les besoins de la campagne législative.

Pendant la campagne, un petit résumé en musique... Elle l'a fait !

 

Publié dans Ségolène Royal

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