Retraites: l'erreur Sarkozy, la solution Piketty-Bozio-Royal

Publié le par Sarkomance

Alors qu'en 2006, Nicolas Sarkozy argumentait dans une interview donnée dans les Echos sur la création de fonds de pension made in France (idée qui est le nouveau patron de l’UMP en Décembre 2006), bien malin qui désormais peut savoir le "plan Sarkozy" en ce qui concerne le financement des retraites par répartition dans notre pays pour les années a venir en dehors de vagues déclarations sur la moralisation financière.

Sur le chapitre des Etats Unis, ils ont choisit un régime par capitalisation mais il faut distinguer la capitalisation obligatoire dans son entreprise uniquement, typique d Enron par exemple ou les salaries se sont retrouves sans emploi et sans retraite, avec celle actuellement la plus répandue dans un fond 401k qui est une épargne abondée par l'entreprise et détaxe par l'Etat mais transférable selon son emploi.

Le Time du 15 Décembre nous informe que le débat fait rage entre les tenants du retour a une épargne par capitalisation toujours mais gérée par l'Etat et donc avec des frais fixes plus bas et ceux du "ne changeons rien" emmène par le très conservateur Rush Limgbaugh.

Teresa Ghilarducci, économiste a la "Nouvelle Ecole en Recherche Sociale" (traduction littérale), a publie en Novembre 2007 cette proposition pourtant peu radiale puis, devant les nombreux mails de soutien, a publie mi Novembre 2008 un livre intitule "Quand j aurais 64 ans, le complot contre les pensions et un plan pour les sauver".

Transpose en France, cela souligne bien l'inanité de la vision politique de Nicolas Sarkozy et ses amis inspirée d'un modèle qui chaque jour montre ses limites en générant une grande colère chez les nouveaux retraites floues.

Reste donc a trouver une alternative française pour pérenniser notre système de retraite dans la mesure ou le fonds de sauvegarde des retraites a été laisse en jachère pendant 6 ans et ne pèseras donc pas assez a terme pour assurer un équilibre (contrairement au fonds norvégien par exemple).

Ce qui nous amène à la solution exprimée par Thomas Piketty et Antoine Bozio qu'a défendue Ségolène Royal et la motion E lors du congrès du Parti Socialiste. Antoine Bozio s'est investit d'ailleurs fortement pour expliquer pédagogiquement pourquoi leur système n'est pas une retraite par capitalisation mais bien une version 2.0 de notre retraite par répartition. A voir en particulier l'échange d'un excellent niveau avec les internautes de Libération.

La source : desirdentreprendre.over-blog.com

 

 

Publié dans Ségolène Royal

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