CRISE POLITIQUE

Publié le par Sarkomance

De Pascale Got (Députée du Médoc)


1 Crise politique Article 13
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Un nouvel échelon a été franchi dans la crise politique et parlementaire que connait actuellement l’Assemblée Nationale.

 Hier au soir, nous avons décidé, avec les députés d’opposition présents, de quitter l’hémicycle et de ne plus siéger jusqu'à nouvel ordre.

 Cette décision grave résulte du comportement inadmissible du président de l’Assemblée qui a refusé le droit d’expression à des députés socialistes lors de la discussion générale sur la loi organique. Du jamais vu !  

 Le mépris et l’attitude partisane du Président de l’Assemblée Nationale qui s’est comporté en chef de clan politique avec la bénédiction de M. Copé, sont indignes de sa fonction. L’Assemblée Nationale a donné le spectacle minable d’une institution bafouant toute liberté d’expression.

  Cette atteinte à la liberté d’expression des députés est une atteinte à la libre expression du peuple. Passer en force pour réformer la constitution, c’est faire taire les Français. 

 Mais ce qui se passe à l’Assemblée Nationale reflète ce qui se passe à l’Education nationale ou dans l’audiovisuel.

Nous assistons à un anti parlementarisme larvé, relayé par certains députés de l’UMP et à une atteinte inédite de l’expression des députés d’opposition. 

Dans ce nouveau déni de démocratie, nous voyons les limites et les conséquences de l’effacement du Premier ministre, des ministres  et d’un Président de l’Assemblée aux ordres de l’exécutif. C’est la séparation des pouvoirs, qui est la base même de notre démocratie, qui est aujourd’hui remise en cause.

Le combat que nous engageons est d’une extrême importance pour les Français. Ce d’autant que nous faisons des propositions raisonnables.

Nous demandons que chaque président de groupe, majorité et opposition, puisse exercer la possibilité d’un droit d’alerte sur quatre textes maximum.  C’est une proposition qui établit un parallèle entre le crédit temps des parlementaires et l’usage du 49-3 par le Gouvernement.

Alors que nous saluons les avancées de la démocratie américaine par l’investiture de B. Obama, le même jour, en France, nous subissons la volonté clairement annoncée d’amputer la démocratie parlementaire.

 Pascale Got

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