Ségolène Royal critique la "posture de victime" de Nicolas Sarkozy

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Vendredi matin 27 avril, le candidat de l'UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy, a pointé du doigt la "brutalité" de Ségolène Royal, lors d'une rencontre avec le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR). La candidate socialiste a riposté quelques heures plus tard devant ce même forum en mettant en cause la "posture de victime" de son rival pour le second tour, un positionnement qu'elle a jugé "absolument pas crédible".

"J'observe avec beaucoup d'amusement que celui qui porte les coups les plus rudes se pose devant les Français en victime. Je crois que ça ne trompe personne, a expliqué Mme Royal devant les représentants de la PQR. Le jeu de la posture de la victime, ça fait des années que ça dure." Pour étayer son propos, la candidate socialiste a cité "un débat entre  [eux datant de 1993] qui circule sur Internet, où on voit déjà Nicolas Sarkozy se mettre dans la posture de la victime".

"LA PERFIDIE DE L'UTILISATION DE M. BESSON"

Ségolène Royal a critiqué les "polémiques de bas étage" lancées par l'équipe du candidat de l'UMP, notamment par Eric Besson, ancien secrétaire national à l'économie du PS : "Nicolas Sarkozy envoie un certain nombre de porte-parole dire des choses qui ne sont pas dignes du débat civique. (...) Je vois bien la perfidie de l'utilisation de M. Besson, auquel Nicolas Sarkozy a donné la parole au cours d'un de ses meetings pour dire les pires horreurs me concernant."

"Pour donner de la crédibilité à sa parole, il est présenté comme quelqu'un de mon équipe", a expliqué la candidate socialiste, avant d'assurer que "M. Besson n'a jamais fait partie de [son] équipe de campagne présidentielle"

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