Universités : la précipitation hasardeuse du gouvernement

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Le gouvernement Fillon vient d’annoncer le principe d’un débat parlementaire sur un projet de loi portant réforme de l’université dès le mois de juillet prochain, soit à l’occasion d’une éventuelle session extraordinaire du Parlement.

La méthode retenue paraît précipitée et hasardeuse. Elle n’est pas conforme à l’esprit de concertation et de négociation pourtant indispensables sur un tel dossier. Les organisations étudiantes et de jeunesse ont raison de manifester leur inquiétude et leur surprise.

Le Parti socialiste tient surtout à rappeler ses propositions en la matière, propositions soumises, à l’occasion des prochaines élections législatives, au vote des Français, seuls habilités à déterminer une majorité parlementaire dans les cinq ans à venir.

La réforme de l’université est en effet indispensable. Elle doit permettre en priorité de réduire drastiquement le taux d’échec en premier cycle universitaire et notamment en première année. Il faut mettre un terme à ce gâchis social, humain et financier.

Il s’agit d’autre part d’améliorer la condition étudiante et d’aller vers la négociation rapide et approfondie d’une allocation autonomie. Nous estimons enfin que tout doit être mis en œuvre pour affirmer le rapprochement entre la recherche et l’enseignement supérieur, de manière à remettre les universités au cœur de la  recherche.

Le tout devrait naturellement être précédé d’une négociation sérieuse, respectant les rythmes avec toutes les organisations étudiantes et syndicales concernées.


Communiqué d’Yves Durand, Secrétaire national à la recherche et à l’enseignement supérieur et d’Alain Claeys, Responsable national à la recherche

 

Publié dans Communiqué de presse

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