Nicolas Sarkozy dévoile de nouvelles mesures contre les délinquants sexuels

Publié le par titof

Les délinquants sexuels ne sortiront plus de prison sans être passés devant un collège d'experts qui décideront éventuellement de leur hospitalisation en milieu fermé, a affirmé, lundi 20 août, le président Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat a fait ces déclarations à l'issue d'une réunion interministérielle consacrée aux délinquants sexuels récidivistes. Dans l'après-midi, Nicolas Sarkozy a également reçu en audience le père et le grand-père d'Enis Kocakurt, cet enfant de 5 ans violé la semaine dernière à Roubaix par un pédophile récidiviste.

Les délinquants sexuels "seront examinés à la fin de leur peine par un collège de médecins et si ce collège des médecins reconnaît leur dangerosité, ils ne seront pas remis en liberté, ils iront dans un hôpital fermé où ils seront soignés", a expliqué le président de la République. Il s'agit, selon lui, de distinguer désormais "l'exécution de la peine et les questions de sûreté".

"Ceux qui n'accepteront pas d'être soignés resteront dans cet hôpital fermé le temps que l'on estimera qu'ils sont dangereux", a expliqué M. Sarkozy. "Ceux qui accepteront d'être soignés pourront avoir des permissions, et sortir de cet hôpital fermé, mais le feront en portant un bracelet électronique, en suivant un traitement, traitement hormonal, appelez-le castration chimique, les mots ne me font pas peur", a-t-il poursuivi.

Nicolas Sarkozy a aussi précisé qu'un "hôpital fermé pour pédophiles" ouvrirait en 2009 à Lyon. Enfin, le président de la République a souhaité que "la question des remises de peine ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début". Faisant référence à Francis Evrard, qui a enlevé et violé à Roubaix le petit Enis, M. Sarkozy a dit ne pas comprendre que "quand on a été condamné à vingt-sept années de prison, on en fasse dix-huit".

Toutes ces mesures doivent être intégrées à un texte de loi prévu pour le mois de novembre sur la condition pénitentiaire.

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"Après vingt-sept ans de prison, Francis Evrard est sorti dans le même état que celui dans lequel il était rentré", estime François Bès, de l'Observatoire français des prisons. "On peut s'étonner que rien ne soit prévu durant le temps de prison.". Juste : "Un effet d'annonce pour masquer le fait que la prison n'est pas en mesure d'assurer des soins"

AFP

Une énième loi va voir le jour…. Affligeant et une loi sans argent et équivaux à un coup d’épée dans l’eau…. Rien de nouveau sous le soleil…euh…sous la pluie.

Christophe

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