Vu d’Allemagne : la cour et ses bouffons

Publié le par titof

La critique est cinglante…et noue l’estomac du lecteur de journal à la table du petit déjeuner.

Ce matin dans la Süddeutsche Zeitung, Michael Klaesgen n’a pas été tendre avec ses collègues français. Et la presse de l’Hexagone en général. Le journaliste s’essaie à un petit exercice d’imagination : Merkel aurait, comme Sarkozy d’après Marianne, eu connaissance de dessous-de-table échangés entre patrons et syndicats. La mayonnaise serait bien montée, jusqu’au scandale. En France, une petite dépêche d’agence…mais pas d’indignation. Tout va très bien, madame la marquise. Pour le commentateur allemand, les amitiés du président y sont pour quelque chose ; les structures médiatiques aussi, notamment le secret des sources – qui éveille les soupçons de manipulation- et le fait que les journalistes français soient souvent intimidés par la menace de plaintes auprès des tribunaux. Autre différence : la liberté d’information n’est pas garantie en tant que droit fondamental, comme dans la constitution allemande.

La conclusion est en tous les cas sans appel : « Cela se passe comme autrefois à la cour, le bouffon a le droit de tout faire au nez du roi, à condition que cela soit drôle ».

Voir en ligne : Berlin en parle

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