Des critiques aussi sur le déroulement des votes à ST-DIE-DES-VOSGES.

Je viens de prendre connaissance des résultats du vote du 20 Novembre pour l’élection du Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste des Vosges :  

http://parti-socialiste.88.over-blog.fr/article-25022447.html

Sur 1067 inscrits, 767 se sont exprimés : 315 pour Marie-France GLAUDEL , soit  41% et  452 pour Jean-Marie LALANDRE,  soit 59% . Sur ces 452 suffrages, 346 sont issus de la seule section de ST-Dié (soit 45%  de l’ensemble des 767 suffrages exprimés). Sans  la grosse section de St-Dié (avec 364 suffrages sur 767), ce n’est pas J.M. LALANDRE qui serait notre premier Secrétaire Fédéral, mais bien M.F. GLAUDEL  qui serait élue à 74% (297 sur 403), alors que son concurrent  n’obtiendrait  que 26% des suffrages (106 sur 403)

Mandaté par la motion E comme observateur, je  me suis donc rendu à cet effet dans le bureau de vote de la section de ST-Dié le 20 novembre vers 20H. J’ai été très mal accueilli par J.M. LALANDRE, qui sous prétexte que je n’avais pas de mandat écrit, a refusé que je puisse surveiller la régularité des votes.

En tant qu’adhérent  du parti socialiste, militant pour un parti fraternel de camarades, ayant certes des points de vues différents, mais pouvant les exprimer d’une manière démocratique, avec des règles non contestables au moment des votes, j’ai été très choqué de l’accueil hostile de J.M. LALANDRE, de son refus de faire le travail pour lequel  j’avais été mandaté. J’ai aussi été très surpris de la manière dont le bureau de vote était organisé, avec des urnes réparties à des endroits différents dans la salle, où l’on se croyait plus dans un bar que dans un bureau de vote : des boissons et des casse-croûte étaient en vente à l’entrée de la salle et une vingtaine de camarades  y discutaient ou s’y déplaçaient librement  sans avoir à voter…ce que j’ai d’ailleurs fait pendant plus d’une heure. Le contrôle de la régularité des votes  était ainsi rendu très difficile…

Je ne sais pas s’il y a eu des irrégularités dans les votes, ayant quitté le bureau de vote vers 21 h, mais vu l’organisation, l’accueil hostile que j’y ai reçu à mon arrivée, je me pose des questions et je trouve que cette manière d’organiser les votes est contestable, car elle peut  facilement  permettre  les fraudes et rend difficile le travail légitime de contrôle d’un observateur.

Si sur le plan national, il y a en ce moment des contestations sur les derniers résultats du vote du 21 novembre pour savoir si c’est Ségolène Royal ou Martine Aubry qui va devenir notre Premier Secrétaire National, pourquoi  n’aurai-je pas le droit de mettre en doute  la légitimité de notre Premier Secrétaire Fédéral ?

 A cause d’un manque évident de rigueur et du respect de règles de transparence dans l’organisation des votes à la section de St Dié-des-Vosges, on pourrait aussi contester les résultats reconnus officiellement dans les Vosges pour Ségolène Royal, (39,56 % au 1er tour puis 48,91% des suffrages le 21 novembre, alors que sans la section de St-Dié-des-Vosges, elle arriverait largement en tête (60,19% au 1er tour et 75,91% le 21 novembre).

Je rajoute à ce témoignage le mot que je viens de recevoir de Didier, lui aussi mandaté par la motion E pour contrôler le bureau de vote de St-Dié : « Quant à l'accueil du jeudi soir, il fut, c'est vrai, relativement "frais" de la part de J.M Lalandre qui contestait même la validité du mandat transmis par Michel Forterre... qu'il refusait de reconnaître comme mandataire de la motion E..!! De plus ce fut impossible de "surveiller" les urnes constamment de part leurs astucieuses disséminations dans les locaux... 4 "bureaux de vote"..!! répartis par ordre alphabétique. Ben, qui m'accompagnait, en tant que Motion C, fut lui aussi très fraichement accueilli, comme toi, Roland, à qui J.M Lalandre t'a "poliment" signifié ... que tu n'avais rien à faire ici...!!? »

Roland DELLINGER

SOURCE : Adhèrent PS

Le camp d’Aubry dénonce lui aussi des erreurs et le décompte des voix est à nouveau recompté notamment en Gironde…. Mais c’est de bonne guerre, car ils veulent s’accrocher ils veulent s’accrocher à une victoire qui n’a pu-être réalisée que par un jeu d’alliance contre- nature courants.

A bon entendeurs…

Sarkomance