Ils l'ont dit et bien dit
Arnaud Montebourg, l'un des porte-parole de Ségolène Royal a affirmé dimanche que "
"
M. Montebourg est l'un des plus chauds partisans d'une VIe République, mais avec un contenu très différent de celui proposé par Mme Royal, puisqu'il souhaitait un régime parlementaire (et non semi-présidentiel comme la candidate) et à ce titre délester le chef de l'Etat de ses principales prérogatives pour les confier au Premier ministre.
"Nous sommes en face maintenant d'un mouvement en profondeur de remise en cause du système politique dans lequel nous vivons et nous laissons à la droite le soin de s'accrocher comme une bernique au rocher, à cette Ve République dont plus personne ne veut", a-t-il néanmoins soutenu.
Le député a reconnu que les propositions de Mme Royal sont déjà "dans le pacte présidentiel", y voyant néanmoins "un signal à ceux qui ne se contenteront pas de rustines sur un système qui est aujourd'hui discrédité".
"L'air des cimes commence à souffler sur cette campagne, en route vers la VIe République", a-t-il lancé.
Strauss-Kahn est confiant
Dominique Strauss-Kahn a affirmé dimanche, devant le rassemblement des élus socialistes à Paris, que Ségolène Royal allait gagner le 6 mai, car "quelque chose est en train de changer", tout en dénonçant "l'illusion" Bayrou et "l'inquiétude" Sarkozy.
"Tout est possible, quelque chose est en train de changer, de plus en plus il apparaît que François Bayrou est une illusion, Nicolas Sarkozy est une inquiétude et Ségolène Royal porte le changement", a affirmé l'ancien ministre.
A l'adresse de "ceux qui font semblant de chercher la différence entre Ségolène Royal et François Bayrou", il répond : "Ségolène Royal a 100 propositions et François Bayrou est sans propositions".
Il a invité "le peuple de gauche à se rassembler sans état d'âme pour une gauche qui marche et conquiert".
"Le 6 mai, un socialiste sera président de
Hollande ironise sur les rivaux de Ségolène
Le premier secrétaire du PS a promis, dimanche à
"Nous sommes dans une étrange campagne: nous cherchons les sortants... Mais ils vont trouver la sortie", s'est exclamé François Hollande. Aucun des principaux concurrents de la candidate socialiste n'a trouvé grâce à ses yeux. Parlant de Nicolas Sarkozy, François Hollande a affirmé: "Il y a un candidat sortant qui ne s'assume pas comme tel : il a tout décidé, tout soutenu, tout engagé (...) Il n'est pas le seul: il y en a qui ont tout voté, tout accepté, enfin... pas jusqu'au bout. Car il y a le faux sortant, François Bayrou."
Rappelant que lors du lancement de sa campagne le 14 janvier, Nicolas Sarkozy avait cité Blum et Jaurès, avant de proposer récemment un "ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale", le député-maire de Tulle a lancé: "Il est parti de Jaurès et il court après Le Pen."
Quant à François Bayrou, "ministre de Balladur, de Juppé, il avait mis 1,5 million de personnes dans la rue" en voulant réviser la loi Falloux sur l'enseignement privé. "C'est un oeil neuf, il a été formé par Lecanuet, a admiré Poher, je le reconnais, il est neuf", a-t-il ironisé sous les rires et les applaudissements.
Note personnelle