Ségolène Royal affirme ne pas confondre "la nation et le nationalisme"
Ségolène Royal a explicité dimanche ses propositions en faveur du drapeau tricolore et de
"Je ne fais aucune confusion entre la nation dont on doit être fier - et un chef d’Etat doit conduire chaque Français à être fier d’appartenir à la nation- et le nationalisme", a affirmé Mme Royal au "Grand jury" RTL/Le Figaro/LCI.
Expliquant son insistance sur l’identité française et la nation, elle a souligné que "l’une des motivations des catégories populaires, qui ont voté non à la constitution européenne, était une question existentielle sur le point de savoir si
"C’est en étant clair sur l’identité" de
Sa récente proposition de voir les Français exposer à leurs fenêtres le drapeau tricolore le 14 juillet et sa ferveur pour
La candidate socialiste, elle, a trouvé "impressionnant" que lors de son meeting vendredi à Marseille "la gauche reconquière cet hymne trop longtemps laissé à l’extrême-droite et au Front national".
Précisant ses propos sur les sportifs français, elle a dit que s’ils "ne chantaient pas
Mme Royal a défendu aussi son slogan, également critiqué, "
Par ailleurs, réagissant à l’interpellation cette semaine à Paris d’un grand-père d’origine chinoise sans papier venu chercher un enfant à la sortie de l’école, la candidate socialiste a affirmé que "la régularisation" des parents et grands-parents sans papier devait "suivre la scolarisation des enfants".
Interrogée sur l’absence de réunion de son équipe du pacte présidentiel - qui comprend notamment Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius - elle a répondu qu’"ils sont tous mobilisés et ne demandent pas forcément à être réunis". "Je fais appel à tous les talents et personnalités".
Quant à ses relations avec le PS, "vous n’avez pas à les comprendre, c’est complexe un parti politique", a-t-elle lancé aux journalistes.
Mme Royal a en outre précisé que sa proposition de "jurys citoyens" serait inscrite dans
La candidate PS a affirmé "partager" avec Charles de Gaulle son idée qu’"il n’y a pas incompatibilité dans la simplicité de l’exercice du pouvoir et la grandeur de
Quant à ses chances de succès au premier tour, elle a affirmé : "Je respecte les électeurs, on n’est jamais sûr du résultat d’une élection avant" le vote. Mais, "je ne veux pas que le 22 avril ressemble au 21 avril" 2002, a-t-elle ajouté, espérant "mériter la confiance" des Français.