Ségolène Royal a annoncé que son premier déplacement de présidente, si elle accède à l'Elysée le 6 mai, serait réservé à l'Allemagne.
"Je crois que c'est là que se trouve le cœur de la relance européenne. L'Allemagne assure actuellement la présidence (de l'UE) et
Entre Paris et Berlin, "il y a des convergences possibles" sur la relance du processus constitutionnel, a souligné Ségolène Royal, qui a rencontré la chancelière allemande début mars. "Il y a encore des débats (...) sur la question de l'Europe sociale, je crois que nous pouvons nous entendre sur l'émergence d'un protocole social".
La candidate du PS s'est engagée à consulter à nouveau les Français par référendum sur un nouveau traité constitutionnel européen, auquel elle veut joindre un protocole social.
Elle a reconnu mardi soir qu'il persistait des "différences de points de vue" sur le rôle de
Après le "non" français de mai 2005, Ségolène Royal a déclaré ne pas craindre "le principe démocratique de consultation".
"Je pars du principe que nous allons réussir", a-t-elle expliqué. Avec Angela Merkel, "nous allons réussir ensemble parce que nous nous sommes entendues sur une idée qui est celle de relancer l'Europe par la preuve", a-t-elle assuré, saluant à nouveau les propositions de la dirigeante allemande sur les énergies renouvelables, finalement adoptées par le conseil européen le 9 mars.
Selon Ségolène Royal, la chancelière a été "contrariée d'attendre si longtemps l'accord des Français. Si j'avais été en situation j'aurais donné immédiatement mon accord et l'Europe n'aurait pas pris de retard sur la préparation de l'après pétrole".